Voyage Algérie : une passagère française furieuse contre Transavia

Une passagère française, expatriée en Algérie, a été empêchée d’embarquer sur son vol Transavia, samedi 11 mars. Selon elle, le personnel d’une société sous-traitante qui s’occupe des prestations d’assistance à l’aéroport de Montpellier a agi de la sorte par méconnaissance des règles de voyage en vigueur.

Dans un témoignage parvenu à notre rédaction, Marie, une « française expatriée en Algérie depuis plus de sept ans » s’est indignée contre le traitement qu’elle a subi par le personnel d’Alyzia. Il s’agit d’une société qui fournit des services d’assistance en escale aux compagnies aériennes, dont Transavia.

Une expatriée française empêchée d’embarquer à bord d’un vol Transavia vers l’Algérie

« Honte à Alyzia Montpellier », lâche-t-elle. En principe, la passagère comptait se rendre vers Alger depuis l’aéroport de Montpellier à bord du vol TO7336 en compagnie de ses trois enfants. Elle explique qu’elle comptait voyager avec sa carte de résidence et non un visa, ce qui est tout à fait légal dans son cas.

Pour mieux expliquer sa situation, elle précise qu’elle voyage au moins « cinq fois par an, et ce, depuis de très nombreuses années, avec les mêmes documents établis par les autorités algériennes ». Et elle n’a jamais eu affaire « à autant de mépris, de mensonge et d’incompétence », dit-elle.

« Le personnel au sol a été tout simplement odieux, et j’oserais même dire incompétent. J’ai passé plus d’une heure et demie à attendre pour embarquer avec mes trois enfants, car j’avais une carte de résidence et non un visa », explique la voyageuse.

Marie estime que le personnel d’Alyzia l’ont empêchée de prendre son avion car « ils ne connaissent pas, apparemment, la carte de résidence » algérienne. De plus, elle dénonce le comportement de ces personnels : ils souriaient « lorsque mes enfants pleuraient à l’idée évoquée de ne pas pouvoir rentrer chez eux », témoigne-t-elle.

« On me soutenait que je n’avais pas de preuve de résidence »

Pis encore, une responsable d’Alyzia aurait même proféré des propos insultants à l’égard de ses enfants, « leur disant ‘je m’en bas les… ’ », déplore la passagère, ajoutant qu’elle est « outrée par le comportement de ces gens, sans parler de leur incompétence ».

Le plus grave dans l’histoire, selon Marie Heude, « c’est la méconnaissance des agents au sol de cette société des formalités de voyage en Algérie ». Visiblement outrée par cette mésaventure, elle a tenu à expliquer qu’elle détient bel et bien « la preuve de résidence (certificat de résidence et certificat de résidence numéro 1 pour mes enfants) ».

Mais le personnel n’a pas été convaincu, et ce, malgré tous les tampons présents sur son passeport et le fait qu’elle avait voyagé depuis Alger à Montpellier une semaine auparavant. De plus, l’adresse mentionnée sur le passeport de ses enfants est à Alger, mais « on me soutenait que je n’avais pas de preuve de résidence », dénonce-t-elle.

D’ailleurs, elle compte ne pas en rester là, soulignant qu’elle se réserve le droit de porter plainte et d’exiger des réparations. Après une heure et demie passée à se débattre avec le personnel au sol, une responsable d’Alyzia les a finalement autorisés à embarquer sur l’avion pendant que tous les passagers étaient déjà à bord.

Cependant, l’avion n’a pas décollé, car le vol était annulé à cause du mouvement de grève dans les aéroports français, dont celui de Montpellier. Tous les passagers ont été débarqués de l’avion, selon toujours le témoignage de la voyageuse.

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