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Tourisme du désert : le sud algérien très prisé par les étrangers

Le sud algérien suscite une grande demande des touristes algériens et étrangers. D’ici la fin de l’année, les capacités d’accueil risquent de s’avérer insuffisantes.

Tourisme du désert : le sud algérien très prisé par les étrangers
Tassili n'Ajjer - Algérie / Par Dmitry Pichugin / AdobeStock

À l’approche des vacances de fin d’année, les touristes algériens et étrangers s’apprêtent à déferler sur le sud algérien. Une forte demande est enregistrée sur les destinations du sud de l’Algérie. Chez Air Algérie, les vols connaissent une grande affluence à l’heure actuelle.

La compagnie aérienne nationale fait face à une grande demande. « Air Algérie ne cesse d’injecter plus de capacités de sièges face à la demande croissante sur les vols vers le sud du pays », explique le porte – parole d’Air Algérie Amine Andaloussi dans une déclaration ce mercredi 30 novembre.

Le coup d’envoi de la saison du tourisme saharien a été donné le 7 novembre dernier par le ministre du tourisme et de l’artisanat Yacine Hamadi depuis Djanet.

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Cette période est habituellement marquée par la demande sur les villes du Sud Algérien. « Le sud est demandé par les touristes algériens mais aussi les étrangers notamment les Européens et les Asiatiques » indique le porte-parole d’Air Algérie.

Les villes de Djanet, Tamanrasset, El Oued, Biskra, Laghouat et Adrar sont très prisées des touristes, mais c’est l’ensemble des régions du sud qui attire la demande, poursuit Amine Andaloussi.

En raison de la très forte demande, Air Algérie pourrait avoir recours à de plus gros avions pour satisfaire les besoins en sièges sur les destinations du sud en fonction du planning de sa flotte. Une augmentation du nombre de vols n’est pas à écarter chez la compagnie aérienne nationale.

Le réseau domestique vers le Sud a repris à 100% de ses capacités en décembre 2020 après une suspension du trafic qui avait duré neuf mois au début de la crise sanitaire. La demande a redécollé pour cette saison 2022, encouragée par la levée des restrictions sanitaires sur les voyages annoncée début de novembre.

« Tout le monde est demandeur, détaille Amine Andaloussi, que ce soit les particuliers, les agences de voyages algériennes mais aussi les tours opérateurs étrangers ».

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Contacté ce mercredi 30 novembre, Nadhir Belhadj, président par intérim du syndicat national des agences de voyages confirme le fort intérêt des clients pour le sud algérien, mais il pointe toutefois quelques difficultés pour les tours opérateurs.

« Il y a une très forte demande, il va certainement y avoir du surbook (plus de demande que la capacité d’accueil, NDLR). À l’heure actuelle, tout est complet. », a-t-il affirmé.

Et d’ajouter : « Mais en parallèle, nous n’avons pas beaucoup de produits à proposer. Les capacités d’accueil (hôtels, maisons d’hôtes) ne sont pas suffisantes. D’ici la fin de l’année on sera débordés par rapport aux moyens dont nous disposons. »

Le sud algérien a la côte, mais des efforts doivent encore être faits au niveau des équipements et des infrastructures pour accueillir les nombreux touristes dans des conditions optimales.

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